Le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Kouadio Raoul, et le directeur administratif et financier, Touré Kaffouba, ont co-animé hier, un point presse. Il était question pour ces derniers d’apporter un démenti suite aux accusations de détournement de plus de trois milliards FCFA.
A en croire ces derniers, le ministère de Santé et de l’Hygiène publique, victime d’une « cabale » orchestrée par des « usurpateurs » chapeautés par un prétendu leader syndical du nom de Hubert Kpansai.
Tout en reconnaissant l’existence d’un montant exact de 3 225 929 000 FCFA, Touré Kaffouba a noté toutefois qu’il se présente sous la forme d’une ligne budgétaire dénommée « rémunération des prestations extérieures » destinée de façon générale à la prise en charge des prestations extérieures du ministère de la Santé et de façon spécifique, à payer les factures des sociétés de location de main-d’œuvre dont certaines emploient les ex-déflatés.
A l’issue d’une présentation de la procédure d’exécution de la dotation servant au paiement des sociétés de location de main-d’œuvre occasionnelle, le DAAF a assuré que toutes les sociétés prestataires ont reçu les paiements même si des retards (aujourd’hui gérés) ont été enregistrés au niveau d’une seule de ces structures.
Il a auparavant expliqué que le ministère de la Santé, vu la sensibilité du dossier des ex-déflatés, a sollicité et obtenu un « déverrouillage » par l’administration du Budget de la dotation qui, selon les règles, doit faire l’objet de marché. Ce qui a permis le paiement des sociétés pour qu’elles puissent rémunérer leurs employés.
« Si nous avons détourné de l’argent, cela suppose que depuis mai (date de signature du déverrouillage), personne n’a été payé or les documents sont là et peuvent être consultés », a renchérit le directeur de cabinet, appelant la presse à plus de responsabilité.
« C’est très grave, ces genres d’allégation pour qu’on puisse publier sans chercher l’information contradictoire. Qu’on puisse publier en salissant l’honorabilité des gens qui travaillent au quotidien. J’ai vu l’engagement de madame la ministre sur cette question, le nombre de documents de lettres de réunion qu’on a fait pour pouvoir traiter le dossier des ex-déflatés, à la limite je dis qu’on mérite un traitement mieux que ça », a-t-il déploré.
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